Depuis des dizaines d’années, les pays anglo-saxons ont adopté cette pratique qui permet de réduire le gaspillage alimentaire : les restes de votre repas peuvent être emportés dans un Doggy Bag (le sac pour le chien… qui, la plupart du temps, n’en voit pas la couleur). Une pratique qui ne fait pas (encore) l’unanimité chez nous, alors que 15 à 20% de la nourriture des restaurants atterrit dans la poubelle. En France, la pratique est vivement recommandée depuis ce 1er janvier, une initiative qui s’étend également au vin non consommé. Chez nous, le Rest-O-Pack assure une timide percée depuis 2015, notamment à Liège, à Bruxelles et à Gand. Certains restaurants sont ainsi identifiés avec l’autocollant « Rest-O-Pack » ou « Restorestje » (mais pourquoi donc opterait-on pour un seul et même nom !?). Pour encourager davantage l’initiative à Bruxelles, 10.000 Rest-O-Pack seront distribués auprès d’une cinquantaine de restaurateurs en février prochain, et une évaluation sera établie après trois mois (voir à ce sujet le reportage de Télé Bruxelles). Le concept nécessite encore une sensibilisation importante pour que le petit mangeur ose enfin demander les restes de son repas, sans gêne ni crainte de passer pour un radin ou un perdu ! C’est pourtant une manière toute simple de prolonger le plaisir des papilles… et en tant que restauratrice, je serais plutôt flattée qu’un client profite encore de mes petits plats le lendemain ! Alors : oserons-nous le Rest-O-Pack en 2016 ?
Si les thèmes de l’alimentation durable vous intéressent, découvrez la Stratégie Good Food, que j’ai eu le plaisir de rédiger : elle s’adresse aux professionnels et aux citoyens et vise à déployer la culture alimentaire durable à Bruxelles. Le portail « Miam » centralise l’information sur les projets d’alimentation durable à Bruxelles, et fournit les conseils utiles pour apporter sa pierre à l’édifice !
Photo : Karriezhu (Pixabay)